Image du film - Seurre, traversée. 15 minutes, muet -
Maison Bossuet à Seurre - décembre 2011
Ce film s’est construit autour d’une promenade dans la ville de Seurre, le long des quais puis à l’intérieur, comme pour tracer une diagonale. La caméra ne regarde pas la Saône mais les maisons qui lui font face. C’est un jour d’été, la lumière est forte. Sur ces images, un cierge magique se consume, on distingue parfois un visage, les yeux clos.Des extraits d’un célèbre poème de Verlaine peuvent être lus Ce poème, Mon rêve familier : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant… », est presque aujourd’hui une chanson populaire, une rengaine…
Je pense parfois à cette ville, comme une belle endormie et quand j’ai vu ces images d’été j’avais un peu de mal à me les figurer, c’est toujours étrange de penser à l’été en hiver et inversement. Comme une inconnue très familière.
Pour moi, cette ville de Seurre est calme et douce, peut-être est-ce la Saône qui lui donne cette tonalité ? J’aime tout aussi bien regarder la banalité de certaines architectures avec parfois des bâtiments plus exceptionnels… Tout est ensemble, presque comme dans un songe… C’est une ville dotée d’une grande force, d’une grande présence – presque étrange.
Sur les vitres de la porte de la Maison Bossuet, les paysages défilent fragmentés tant par la structure des petits carreaux que par la présence du cierge magique. Ces images peuvent se regarder en passant, quel que soit le rythme, la marche ou la conduite.
C’est un regard sur le spectacle nocturne d’une promenade rêvée, un jour d’été.
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